L’aïkido – littéralement voie des concordances des énergies – est un sport de combat japonais qui a été inventé en 1925 par Morihei Ueshiba. Ce dernier a fait une synthèse des différentes formes de combats qu’il a pu observer pour élaborer une discipline de démonstration visant à se défendre en préservant l’intégrité de son adversaire. Quatre termes synthétisent correctement la philosophie de l’aïkido: nature, culture, corps et esprit.
Importée en France en 1951 par Minoru Mochizuki, l’aïkido a tout de suite été adopté par les professeurs de judo/jiu-jitsu qui ont apprécié cette nouvelle forme d’auto-défense. En 1983, la Fédération française d’aïkido, aïkibudo et affinitaires (FFAAA) voit le jour. Elle fête donc cette année son trentième anniversaire et compte près de 800 clubs et 25 000 licenciés.
L’aïkido se pratique pieds nus avec une tenue particulière : une veste de kimono, une ceinture, un « hakama » (l’habit traditionnel japonais qui ressemble à une jupe culotte) et, le cas échéant, une arme en bois. Comme au judo, la salle où se pratique l’aïkido est appelé dojo.
Bien que ce soit un sport de combat, l’aïkido s’appuie sur la non-violence. En effet, l’objectif est d’exécuter des techniques d’attaque et de défense au moment opportun, tout en, rappelons-le, préservant l’intégrité de son adversaire. Ici, le maître-mot est donc harmonie. On en veut pour preuve la dynamique de groupe qui amène systématiquement chaque aikidoka à apporter ses critiques lors des entrainements. L’idée est que les démonstrations soient in fine exécutées d’une manière irréprochable.
Le saviez-vous ?La France est le pays où l’aïkido est le plus implanté. (source : FFAAA)